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Evénement
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Hello
Chicago !
Le
premiers mots de Barack Obama après sa victoire à la présidentielle
américaine mardi 4 novembre 2008 tombent à minuit, là-bas! Ici en France
le jour ne va as tardé à se lever…
Barak Obama :
« Salut Chicago ! »
… Voici « la réponse donnée par les jeunes et les vieux, les riches et
les pauvres, les démocrates et les républicains, les Noirs, les Blancs,
les Hispaniques, les Asiatiques, les Indiens (natifs), les homosexuels,
les hétérosexuels, les handicapés et les valides. Des Américains qui ont
envoyé au monde un message: nous n'avons jamais été une simple
juxtaposition d'individus ou une juxtaposition d'Etats rouges et d'Etats
bleus (Etats républicains et Etats démocrates, ndlr).
Nous sommes, et nous serons toujours, les Etats-Unis d'Amérique. Je
traduis, à ma façon- en état d’êtres unis !
Alors soudainement reviennent à la mémoire d’autres paroles, d’autres
discours, qui ont nourri mon adolescence …
John Fitzgerald Kennedy :
« Quelle sorte de paix recherchons-nous ? Non une Pax Americana imposée
au monde par les armes de guerre américaines ; non la paix du tombeau ou
la sécurité de l’esclave. Je parle de la paix authentique, le genre de
paix qui fait que la vie sur terre vaut la peine d’être vécue ; le genre
de paix qui permet aux hommes et aux nations de croître, d’espérer et
d’édifier une vie meilleure pour leurs […] Concentrons-nous […] sur une
paix plus pratique, plus aisée à atteindre, fondée non sur une brusque
mutation de la nature humaine, mais sur une évolution graduelle des
institutions humaines ; sur une série d’actions concrètes et d’accords
effectifs qui sont de l’intérêt de tous.[…] »
Ne fermons donc pas les yeux sur nos divergences mais portons aussi
notre attention sur nos intérêts communs et sur les moyens par lesquels
ces divergences peuvent être aplanies. Et si nous ne pouvons mettre fin
à nos désaccords, au moins pouvons-nous aider à assurer dans le monde
une sécurité qui permette la diversité des idées. Car en dernière
analyse, notre lien commun fondamental, c’est le fait que nous habitons
tous sur cette planète. Nous respirons tous le même air . Nous
chérissons tous l’avenir de nos enfants. Et nous sommes tous
mortels.[…] » "Le genre de paix que nous désirons" (10 juin 1963)
Martin Luther King au Lincoln Mémorial de Washington D.C., le 28 août
1963
« J’ai fait le rêve … Quand nous ferons en sorte que la cloche de la
liberté puisse sonner, quand nous la laisserons carillonner dans chaque
village et chaque hameau, dans chaque État et dans chaque cité, nous
pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants du Bon Dieu, les
Noirs et les Blancs, les juifs et les gentils, les catholiques et les
protestants, pourront se tenir par la main et chanter les paroles du
vieux "spiritual" noir : "Libres enfin. Libres enfin. Merci Dieu
tout-puissant, nous voilà libres enfin." »
Son auteur est surement moins connu pourtant une chanson des années 68
de François BUDET est restée gravée dans ma mémoire.
… On pourra voir à Washington sans que personne ne s'étonne
Un Président à la peau noire habiter à la Maison Blanche.
Qu'il vienne ce jour-là ! Qu'il se lève sur la terre, ce matin-là !
http://www.musicme.com/Francois-Budet/albums/Millesimes-3359340118331.html?play=01_13#
Alors je suis tout simplement heureux de réentendre la mémoire mélodie
chanter une espérance c’est la même que celle de Jésus Christ de celle
de la Bible… Puisque Noël approche et que nous préparons cette fête de
l’espérance offrons nous une parole qui soulève de l’espérance et
ancre un bonheur ; celui de voir un jour… qu’il vienne se jour là … si
j’en prends les moyens,
Livre d'Isaïe (Is 11, 6-10)
Le loup habitera avec l'agneau,
le léopard se couchera près du chevreau,
le veau et le lionceau seront nourris ensemble,
un petit garçon les conduira.
La vache et l'ourse auront même pâturage,
leurs petits auront même gîte.
Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage.
Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra, sur le trou de la vipère
l'enfant étendra la main.
Il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu sur ma montagne sainte
;
car la connaissance du Seigneur remplira le pays
comme les eaux recouvrent le fond de la mer.
Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David,
sera dressée comme un étendard pour les peuples,
les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure.
On a tout dit, ce soir là et les heures qui ont suivi. N’en aurait même
pas trop dit ?
Il y a des moments où il faut savoir ne pas rajouter de mots pour gouter
ceux qui nous sont offerts.
A peine un trait d’espérance s’est-il inscrit dans le ciel des
mondes, que les tristes, les cyniques, les pessimistes et les
bouffeurs de nouvelles ont sonné l’heure des rendez vous de demain,
annoncé la chute violente ou lente,
on se demande même si parfois cette chute n’est pas espérée !
Comme s’il fallait déjà susciter appeler le nouvel événement sans même
que nous n’ayons pu apprécié celui là.
Une bonne digestion commence par une lente mise en bouche par ce temps
où papilles et palais dégustent, apprécient, savourent, se délectent.
La lente transformation avec ses inévitables déchets et rejets ne sont
pas de la fête mais libèrent une énergie nouvelle !
Un Président à la peau noire habiter à la Maison Blanche. N’était pas
imaginables autrement qu’en rêve et poème il y a 40 ans. Aujourd’hui
c’est chose faite : bien des murs sont tombées…
Mais non point tous !
Certes un « Mur » encore empêche de broyer en une même huile d’or les
olives des paysans israéliens et de celles de Palestine…
Certes nous pouvons encore chanter «On verra … les chinois en liberté
qui danseront dans les rizières… Qu'il vienne ce jour-là !
Qu'il se lève sur la terre, ce matin-là !
Allez courage il reste de beaux jours devant nous de belle promesses en
éclosion d’espérance au détour d’une nuit future.
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